CUBA

CHF 13’600.-

Le projet a pour but de rendre les sociétés dans les zones d’intervention des partenaires de DM, plus pacifiques, plus inclusives et également ouvertes à un dialogue interculturel, interreligieux et intergénérationnel. Il vise à renforcer les Églises et organisations partenaires de DM dans leur capacité de mener et partager une réflexion théologique de qualité en lien avec les défis sociaux actuels. Le projet donne ainsi aux membres de ces communautés, sans discrimination, un accès à des opportunités pour renforcer leur foi, comme interpellation et comme levier d’action face aux défis de leur contexte. Enfin, par le partage de réflexions théologiques et éthiques, les Églises et organisations partenaires de DM contribuent à orienter des décisions au niveau régional, national ou international en vue d’une société plus pacifique, plus juste et plus respectueuse de la Création.

A Cuba, la situation toujours difficile est aussi extrêmement fluctuante. La crise socio-économique majeure de ces dernières années perdure, avec une aggravation des effets de l’embargo imposé par les États-Unis. Les prix élevés, le manque d’aliments, de médicaments et de carburant, les défaillances dans la production d’électricité et la pénurie d’eau rendent le quotidien difficile. Les épidémies estivales et l’alternance entre périodes de sécheresse et inondations dues aux ouragans aggravent la situation. En conséquence, l’émigration massive du pays continue, laissant les familles fragmentées et accélérant le vieillissement de la population. Cela rend le quotidien d’une majorité des personnes, déjà fortement touchées par la précarité, complètement incertain. Dans ce contexte, les partenaires de DM accordent une attention particulière au travail de proximité et à l’accompagnement vers des sociétés plus pacifiques et inclusives.

Le Centre Kairos pour la liturgie, les arts et le travail social (CK), l’Église presbytérienne réformée à Cuba (IPRC) et le Séminaire évangélique de théologie à Matanzas (SET) forment et accompagnent près de 3’000 personnes chaque année, dont 60% de femmes.