Séminaire d’islamologie à l’institut Al Mowafaqa au Maroc (2/2)
L’opportunité d’aller à l’institut Al Mowafaqa au Maroc pour faire un échange interculturel et interreligieux a été offerte par DM à deux chrétien.ne.s qui témoignent de leur expérience. Patrick Hierl nous confie avoir fait « beaucoup de belles expériences avec les participants, mais aussi [avoir eu les réponses à] plein de questions issues des échanges avec les participants et les chargés de cours. »
Patrick Hierl, Anne Roulet (coordinatrice du pôle partenariats à DM), Karen Bernoulli (responsable de partenariats Moyen-Orient à DM), Christophe Roucou (directeur des Études à l’institut Al Mowafaqa), Natalie Henchoz
Pourquoi avez-vous souhaité participer à ce séminaire ?
En tant qu’étudiant en théologie appliquée et aussi pasteur en région lausannoise, la thématique de l’islam fait partie intégrante des sujets d’actualité auxquels nous sommes invité.e.s à réfléchir.
Je désirais approfondir mes connaissances sur l’islam, son histoire, ses origines, mais aussi son développement au cours des siècles.
Que retenez-vous de ces quelques jours ?
L’institut étant œcuménique, dans un pays musulman, la majorité des intervenant.e.s étaient de confession musulmane, ce qui m’a permis de poser des questions précises et d’avoir des réponses développées sur comment ils se positionnaient concrètement sur des questions tant théologiques que pratiques.
Je pense qu’il est essentiel d’aller sur place, de vivre en immersion ce que l’on peut lire dans des ouvrages consacrés à l’islam. Ces quelques jours m’ont permis d’observer comment cette religion est vécue dans le contexte du Maroc.
Avez-vous fait des rencontres marquantes ou avez-vous une anecdote à nous partager ?
Les principaux chargés de cours m’ont impressionné par leur connaissance de l’islam et du christianisme, ils arrivaient à interagir et transposer des éléments de l’islam en lien avec le christianisme, sans tomber dans les clichés ou des raccourcis simplistes. C’était très agréable de pouvoir interagir et confronter ses croyances avec des interlocuteurs qui comprenaient (sans forcément partager) mes positions. Mais chaque échange permettait de cheminer et parvenir à une compréhension plus aboutie des convictions personnelles des uns et des autres.
Œuvre d’un artiste potier à Oulja (Salé)
